Google supprime le paramètre num=100 : comment cette évolution change notre façon d’analyser le SEO ?

La disparition du paramètre num=100 ne change pas l’algorithme de Google. Elle modifie seulement la lecture des données dans les outils SEO. Les impressions techniques disparaissent, les mots-clés profonds aussi, mais la visibilité réelle reste la même. L’analyse doit désormais se concentrer sur le Top 10, le Top 20 et les performances réellement observées par les utilisateurs.

disparition num=100

Google a récemment désactivé le paramètre &num=100, utilisé depuis des années pour afficher cent résultats en une seule page. Un petit changement en apparence, mais un vrai tournant pour l’analyse SEO.

Les SERP fonctionnent désormais en scroll continu. Les anciennes méthodes d’observation, fondées sur des pages fixes et des extractions massives, ne sont plus adaptées. Les impressions issues des outils et robots disparaissent aussi des rapports, ce qui modifie la lecture des données.

Chez AntheDesign, nous voyons surtout une évolution logique. Elle permet de s’appuyer sur des données plus fiables, centrées sur l’expérience réelle des utilisateurs.

Dans cet article, nous revenons sur le rôle du paramètre num=100, sur les raisons de sa suppression et sur la manière d’adapter votre suivi SEO à ces nouvelles conditions.

Qu’était le paramètre num=100 et pourquoi les SEO l’utilisaient-ils ?

Avant de comprendre les impacts de sa disparition, il est utile de rappeler ce qu’était le paramètre num=100. Pendant des années, ce petit fragment ajouté à l’URL d’une recherche Google permettait d’afficher 100 résultats en une seule page. Une fonction discrète, mais très utilisée par les professionnels du référencement.

Ce paramètre offrait une lecture plus large de la SERP. Il permettait d’observer d’un coup les positions d’un site, d’analyser la concurrence et de repérer les opportunités sur la longue traîne. Les référenceurs l’intégraient directement dans leurs audits ou dans leurs outils, car il facilitait la collecte et l’interprétation des données.

Son intérêt était simple : afficher plus d’informations en une seule requête, sans avoir à parcourir plusieurs pages. C’est précisément pour cette raison qu’il a été essentiel dans les analyses SEO pendant plus de vingt ans.

À quoi servait concrètement le paramètre num=100 dans les SERP Google ?

Le num=100 offrait un accès élargi aux résultats, mais son intérêt principal n’était pas seulement d’afficher cent liens. Il permettait surtout d’obtenir une SERP stable, complète et exploitable pour l’analyse. Avec une seule requête, les référenceurs visualisaient le paysage concurrentiel d’une recherche sans avoir à recharger plusieurs pages ou à dépendre du comportement de l’interface.

Ce fonctionnement simplifiait la collecte manuelle ou automatisée des résultats. Il garantissait aussi une cohérence entre les analyses, car la SERP affichée restait identique d’un chargement à l’autre, ce qui n’est plus le cas avec le scroll infini. C’était précisément cette stabilité qui rendait le paramètre si précieux dans les audits.

Comment les professionnels du SEO exploitaient-ils ce paramètre dans leurs analyses ?

Les experts SEO utilisaient le paramètre num=100 pour fiabiliser leurs analyses. En chargeant une large portion de résultats d’un seul coup, ils obtenaient une base de travail plus riche et plus fidèle que l’affichage standard limité aux dix premiers liens. Cette méthode facilitait la comparaison des positions, l’étude des concurrents visibles sur une requête et la détection de contenus émergents.

Le paramètre était aussi intégré dans de nombreux outils de suivi. Il permettait de réduire le nombre de requêtes envoyées à Google et d’extraire suffisamment de données pour analyser la longue traîne, souvent difficile à mesurer. Les audits de visibilité s’appuyaient largement sur ces résultats étendus, car ils offraient une lecture plus complète des SERP et un contexte plus précis pour évaluer la performance d’un site.

Son intérêt résidait donc dans la quantité d’informations disponibles en une seule fois, mais aussi dans la régularité des données obtenues.

C’est ce qui a fait du num=100 un outil de référence pendant des années dans la pratique quotidienne du SEO.

Quels étaient les avantages et les limites du num=100 avant sa suppression ?

Le paramètre num=100 avait un avantage simple : il offrait une vision large et immédiate des résultats d’une recherche. En un seul chargement, les référenceurs accédaient à une partie importante de la SERP, ce qui facilitait l’analyse des positions, la compréhension du niveau de concurrence et l’étude de la longue traîne. Cette méthode permettait de travailler plus vite, avec un volume d’informations difficile à obtenir autrement.

Cependant, avec l’évolution des SERP, ses limites sont devenues plus visibles. L’arrivée du scroll infini et l’importance croissante du JavaScript ont rendu l’affichage moins stable. Certaines requêtes ne renvoyaient plus les cent résultats attendus, et les données obtenues commençaient à varier selon l’appareil, la localisation ou le contexte de navigation.

Le paramètre ne reflétait plus toujours l’expérience réelle de l’utilisateur, ce qui compliquait son exploitation dans les audits.
Sa disparition marque donc la fin d’un outil pratique, mais aussi la fin d’un mode d’analyse devenu moins compatible avec la manière dont Google affiche aujourd’hui ses résultats.

 

Pourquoi Google a-t-il décidé d’abandonner le num=100 ?

La disparition du paramètre num=100 n’est pas un simple ajustement technique. Elle s’inscrit dans une évolution plus large de l’affichage des résultats. Google privilégie désormais une navigation continue, chargée dynamiquement, et conçue autour du comportement réel des utilisateurs. Dans ce modèle, l’idée d’afficher 100 résultats d’un coup n’a plus vraiment de sens.

Ce changement répond aussi à un besoin de contrôle. Le paramètre était largement utilisé par les outils SEO et par de nombreux scripts automatisés, ce qui générait un volume important de requêtes non humaines. En retirant cette fonctionnalité, Google limite l’extraction massive d’informations et réduit la pression sur son infrastructure. La priorité est donnée à la stabilité, à la qualité de l’affichage et à la protection des données.

L’évolution reflète enfin une volonté de rendre les statistiques plus fiables. Les impressions générées par les crawlers ou les outils n’avaient aucune valeur pour mesurer l’expérience réelle d’un utilisateur.

Leur disparition permet d’obtenir des données plus propres, plus cohérentes et plus proches de ce que voit réellement le public.

Quelle est la logique de Google derrière cette suppression ?

Google n’a pas supprimé le paramètre num=100 au hasard. Le moteur s’oriente vers une SERP plus dynamique, moins dépendante de pages fixes et davantage conforme au comportement réel des utilisateurs. Désormais, le chargement progressif par scroll, dominant, remplace l’affichage traditionnel des pages 1, 2 ou 3. Dans ce fonctionnement, afficher cent résultats d’un coup n’est plus cohérent ni techniquement nécessaire.

Cette évolution répond aussi à une volonté de fiabiliser les données. Les impressions générées par des robots ou des outils disparaissent mécaniquement, ce qui rapproche les statistiques de l’usage humain. Google privilégie ainsi une SERP plus stable, plus fidèle à la réalité, et moins exploitable par les méthodes d’extraction massives utilisées depuis des années.

Depuis quand le num=100 ne fonctionne-t-il plus correctement ?

Le paramètre num=100 a commencé à perdre en fiabilité dès 2023, avec les premiers tests du scroll continu. Les résultats n’étaient plus systématiquement affichés par blocs de cent liens.

La rupture définitive intervient à la mi-septembre 2025. À partir de cette période, les outils SEO et les analyses manuelles ne parviennent plus à obtenir l’affichage élargi. Le paramètre cesse alors de produire l’effet attendu, quel que soit l’appareil ou l’environnement de recherche.

Cette chronologie explique pourquoi de nombreux sites ont constaté, à cette même période, une baisse du nombre de mots-clés détectés et des impressions dans leurs rapports, sans perte réelle de visibilité.

 

Comment optimiser votre suivi SEO sans le num=100 ?

La disparition du paramètre num=100 impose une nouvelle façon d’observer les SERP. On ne peut plus s’appuyer sur une vision élargie des résultats. L’analyse doit désormais refléter l’expérience réelle des utilisateurs. Cette évolution est une occasion de recentrer le SEO sur ce qui compte vraiment : la visibilité utile, le trafic qualifié et la conversion.
Pour maintenir un suivi fiable, plusieurs ajustements sont nécessaires. Ils concernent l’interprétation des données, la sélection des indicateurs et la manière d’utiliser les outils. Voici comment aborder cette nouvelle phase.

Reposer son analyse sur des données réelles

Avec la fin du num=100, la Search Console devient la source la plus fiable. Elle mesure ce que voient réellement les internautes. Les impressions artificielles disparaissent. Les clics, eux, restent stables. C’est désormais la base de lecture la plus pertinente.
De plus, cette transition demande une nouvelle habitude : concentrer l’analyse sur les performances réelles plutôt que sur la quantité de mots-clés détectés. Le volume brut n’a plus la même valeur. La précision prime sur l’étendue des données.

Ne plus comparer les données avant et après septembre 2025

Le changement de méthode fausse toute comparaison historique. Les impressions étaient gonflées par les requêtes automatisées. Elles ne le sont plus.
Comparer ces deux périodes donnerait une lecture erronée. Il faut considérer septembre 2025 comme un point de rupture méthodologique. La période d’après doit être analysée séparément. L’enjeu est d’observer les tendances actuelles, pas d’essayer de concilier deux jeux de données incompatibles.

Concentrer le suivi sur les positions qui comptent vraiment

Le suivi exhaustif perd une partie de son utilité. Le scroll infini renforce l’importance du haut de page. Les utilisateurs ne voient qu’une fraction des résultats. Le Top 10 reste essentiel. Le Top 20 devient un repère stratégique. Au-delà, l’impact est marginal.
Cette approche recentre l’effort SEO. Elle permet d’identifier plus clairement les opportunités qui peuvent réellement générer du trafic. Elle pousse aussi à optimiser les contenus en priorité pour les zones fortement exposées.

Surveiller l’engagement et la qualité de visite

Les positions seules ne suffisent plus. La qualité du trafic devient centrale. Les clics, le taux de clics, le comportement sur les pages et les conversions offrent une vision plus juste de la performance.
Cette lecture met en lumière les contenus qui attirent réellement les visiteurs. Elle facilite aussi les arbitrages marketing. Ainsi, un contenu en position moyenne peut générer plus de valeur qu’un contenu mieux placé mais peu consulté.

Préparer l’évolution vers les SERP IA

Le recul du num=100 arrive au moment où les moteurs IA prennent une place croissante dans les usages. ChatGPT Atlas, Perplexity ou Gemini proposent déjà des réponses directes. La recherche devient plus synthétique. L’utilisateur consulte moins de résultats.
Cette évolution renforce l’importance :

  • d’un contenu clair et structuré ;
  • d’une page facile à interpréter par une IA ;
  • d’une réponse précise et contextualisée.

Le SEO ne se joue plus sur la large présence, mais sur la pertinence et la compréhension immédiate. La disparition du num=100 s’inscrit dans cette transition.

 

Conclusion : un SEO plus fiable, plus précis et plus proche de l’utilisateur.

La disparition du paramètre num=100 marque la fin d’une méthode d’analyse historique. Pourtant, le changement peut surprendre, mais il s’inscrit dans l’évolution naturelle des SERP : plus dynamiques, plus centrées sur l’utilisateur et débarrassées des impressions artificielles.

Cette transition recentre le SEO sur les performances réelles. Les clics, l’engagement et la visibilité utile deviennent les repères essentiels. Elle impose aussi d’adapter nos outils et nos analyses pour suivre les tendances avec précision.

Chez AntheDesign, nous voyons dans ce changement une opportunité. Il permet un suivi plus fiable, une lecture plus juste du comportement des internautes et une meilleure préparation aux futures SERP générées par les IA.

L’objectif reste le même : produire un contenu clair, structuré et capable d’être visible dès les premières positions. C’est la clé pour maintenir sa présence dans un environnement en constante évolution.

FAQ – Comprendre la suppression du paramètre num=100

Est-ce que la suppression du num=100 est une mise à jour de l’algorithme Google ?

Non. Ce n’est pas une mise à jour de l’algorithme. Google n’a pas modifié ses critères de classement. Il a simplement désactivé un paramètre d’affichage devenu incompatible avec le scroll continu.

Les signaux utilisés pour classer les pages restent identiques. Ce changement relève de l’interface, pas du moteur de classement.

Cette modification va-t-elle impacter le classement de mon site ?

Non. Le classement ne change pas à cause du num=100. Ce qui change, c’est la manière dont vos données apparaissent dans les outils. Les impressions diminuent car elles ne comptent plus les robots.

Les mots-clés profonds disparaissent des rapports. En revanche, les positions visibles par les utilisateurs et le trafic réel restent stables.

Pourquoi mes impressions chutent-elles alors que mon trafic ne bouge pas ?

Les impressions générées par les outils SEO n’existent plus. Avant la suppression du num=100, un crawler pouvait charger cent résultats d’un coup et créer une impression.

Ce n’est plus le cas. Seules les impressions humaines sont comptées. Votre trafic ne bouge pas car votre visibilité réelle n’est pas affectée.

Quels outils SEO sont concernés par cette modification ?

Tous les outils qui interrogeaient les SERP avec le paramètre num=100 sont touchés. Ahrefs, SEMrush, SEranking, Moz ou même certains scripts internes doivent revoir leur méthode de collecte.

Leur capacité à détecter les mots-clés profonds est réduite. Les outils devront adapter leurs modèles pour refléter les SERP dynamiques.

Est-ce que la Search Console est affectée par cette modification ?

Oui, mais seulement dans la manière de compter les impressions. La Search Console supprime les impressions techniques générées par des robots. Les clics, eux, restent parfaitement fiables.

L’outil devient donc plus précis, car il reflète désormais uniquement les comportements humains.

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